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la programmation
Massimo Furlan, en co production avec l’Avant Seine, présente le 1er juillet au stade Yves du Manoir Le Cauchemar de Séville. Ce n’est pas son premier projet autour du foot puisque le metteur en scène a rejoué tout en seul en 2006, la finale de la Coupe du monde de 1982 au Parc des Princes avec un spectacle intitulé Numéro 10. Découvrez ce que la presse en a pensé.
« La mise en scène est parfaitement orchestrée. Le match de 1982 est retransmis sur les écrans géants, les hauts parleurs diffusent le bruit de la foule et immergent le spectateur dans l’ambiance. Le stade vibre, les sons résonnent jusqu’aux alentours. L’évocation est poussée jusqu’à la reconstitution puisque sur le terrain, Michel Hidalgo reprend le poste d’entraîneur qu’il occupait lors de cette Coupe du Monde pendant que dans les tribunes les commentaires sont assurés par Didier Roustan, le célèbre commentateur sportif également dans les tribunes en 1982. En complices, ils sont venus plus de vingt ans après ressusciter le match et prêter main-forte à Massimo Furlan. »
Alice Marsal / Edit Revue, > lire l’article
« [Michel Hidalgo] est sorti ému de l’expérience : « Massimo a mis des sentiments dans ce qu’il faisait.[…]Tout y était à Séville : la beauté du jeu, la brutalité bête et méchante symbolisée par l’agression, dans la surface de réparation, du gardien Schumacher sur Patrick Battiston, les décisions de l’arbitre qui n’a pas exclu ledit Schumacher, ni sifflé de pénalty et le dénouement inattendu. Mais aujourd’hui, à Paris, c’est un spectacle : on sait comment il va finir. » […]
Son spectacle repose sur une idée géniale : tous les travailleurs (les camionneurs notamment) officiant les soirs de rencontres ont dû imaginer visuellement les actions qu’ils entendaient. Le football a aussi été oral. »
Bruno Lesprit / Le Monde , 09/08/2006 > lire l’article
« Les spectateurs ont joué le jeu et ont réagi comme s’ils étaient devant un vrai match. C’était très drôle. A la fin, ils sont repartis en faisant un concert de klaxons… De son propre aveu, la vie de Massimo Furlan, à 41 ans, est assez banale. «C’est aussi pour cela qu’on se souvient de ces moments-là. Raconter toujours cette même histoire fait remonter les émotions à la surface et touche à quelque chose d’intime. Quand j’ai joué ce spectacle à Milan, un homme est venu me voir en disant qu’il avait pleuré pendant tout le premier quart d’heure. Parce que cela lui avait rappelé ce qu’il avait vécu à cette époque. Ce sont des moments d’histoire.» »
Bruno Icher / Libération, 08/09/2006 > lire l’article
Crédit photo : Laure Ceillier