dans
la programmation
« Le spectacle continue à nous habiter la nuit, le lendemain matin et la journée suivante. Il laisse un goût profond, teinte les pensées, les rêveries. »
« Pour leur cinquième voyage scénique en commun, mêlant répertoires occidental et africain, Alain Platel, fondateur à Gand, il y a trente-quatre ans, des Ballets C de la B, et Fabrizio Cassol, musicien explorateur de toutes les familles sonores, ont frappé fort. Et la séance de une heure quarante que dure leur vision du Requiem de Mozart a des allures d’éternité. » Emmanuelle Bouchez, le 2/07/18 Télérama
« Le musicien et le chorégraphe-metteur en scène marient le Requiem de Mozart à la polyphonie africaine. Ils en font un hymne à tous les défunts, et en particulier à L., alias Lucie, dont les images des derniers jours hantent le spectacle. Les deux «frères» ont décidé de nous parler de la mort. Rien que ça. Mais d’une façon si désarmante qu’on en reste abasourdi, le cœur palpitant de double-croches frappées sur une calebasse, et qu’à la fin de leur Requiem pour L, un silence épais tombe sur la salle, le temps de laisser les esprits se retirer en coulisses, avant que n’enfle un tonnerre d’applaudissements nourris. » Guillaume Tion, le 28/06/18 Libération
« Durant notre conversation, ce soir-là à Anvers, Cassol aura cette petite phrase, presque anodine : “Aux ballets C de la B, tout le monde travaille plus pour faire en sorte que cela fonctionne.” Façon de dire que dans l’ombre, il a fallu beaucoup de volonté, et même plus que cela, pour venir à bout des problèmes et autres défis. On pense au dialogue avec la famille de L. ou plus simplement à l’obtention d’un visa pour certains artistes venus d’Afrique. Que chaque soir ce Requiem puisse se jouer tient un peu du miracle. Ce qui le rend plus précieux encore. » Philippe Noisette, le 12/06/18, Les Inrocks
Crédit photo Chris Van Der Burght