dans
la programmation
Les paroles sont scandées au son des beats. Les mots frappent l’air, brutaux, féroces.
« Avec finesse et ingéniosité, D’ de Kabal adapte la célèbre trilogie d’Eschyle et fait entendre l’antique texte sous la forme d’un opéra Hip-Hop, mêlant adroitement le son des beats, la poésie urbaine et les textes antiques. Au-delà du drame, il réinvente et dépoussière les mythes ancestraux, les modernise pour qu’ils fassent écho à l’actualité et se fondent parfaitement dans le paysage noir de nos sociétés modernes qui vont à vaut l’eau. Dans un monde où vengeance, irrespect, inégalité dominent actions et sentiments, il cherche dans les anciennes écritures le fondement d’une justice plus juste, moins partial.
Soulignée par la mise en scène sobre et efficace d’Arnaud Churin, la réécriture de D’ de Kabal invite à une réflexion sur ce que signifie réellement le terme égalité et offre les clés pour modifier en profondeur nos relations aux autres. Luttant contre les préjugés, le sexisme, la misogynie, le racisme, il esquisse, dans un final un brin long, sentencieux et surabondant, des cartes pour mieux-vivre ensemble. »
lire la suite de l’article sur le blog de Médiapart
« Faire entrer en résonance opéra, tragédie grecque et… hip-hop, c’est le pari un peu fou mais très réussi de D’ de Kabal et Arnaud Churin. Entraînée, entre autres, par la rythmique étonnante d’un human beat box, une vingtaine de comédiens fait revivre Orestie d’Eschyle, l’une des plus anciennes tragédies grecques, vieille de 2500 ans. Avec sa mise en scène très épurée, Orestie, opéra hip-hop offre un voyage musical et chorégraphié de 2 h 15 pendant lequel le spectateur peut se laisser transporter par la danse des comédiens, les chants du coryphée et de ses choeurs. »
lire lire la suite de l’article du Parisien
«L’idée était de faire un spectacle total. Avec peu d’effets et sans technique, seulement des voix. Grâce à ça, il se passe quelque chose de fort.» assure D’ de Kabal
» Qui aurait cru qu’une mezzo-soprano allait, un jour, faire un featuring avec un beatboxer ? Et qui aurait imaginé que l’un des plus anciens mythes antiques grecs pouvait être raconté à travers un rap ? Le lien entre la tragédie antique et le Hip-hop peut naturellement s’établir quand on sait que ce qui relie ces disciplines, c’est cette lutte constante pour rétablir la justice. Qu’elle prenne place sur l’Agora d’une cité antique ou derrière un micro, la lutte reste bien la même. »
lire la suite de l’article de Clique