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la programmation
Depuis 2014 Wael Koudaih alias Rayess Bek collabore avec la vidéaste libanaise Randa Mirza afin de revisiter les chansons populaires et le cinéma du monde arabe sous forme de concert visuel. Portraits de ces deux artistes aux multiples influences.
Wael Koudaih alias Rayess Bek
Depuis 2002, sous le pseudonyme de « Rayess Bek », Wael Koudaih est devenu l’un des représentants majeurs du mouvement Hip Hop et Musique urbaine du monde arabe. Né à Nabatieh au Liban en 1979, Wael Koudaih détient un master professionnel en Arts appliqués de l’ALBA (Académie Libanaise des Beaux Arts), un post diplôme de L’ENSAD (Ecole Nationale Supérieur des Art Déco de Paris) et un Master 2 de recherche en Art contemporain et nouveaux media de l’Université de Paris VIII.
Auteur, compositeur, interprète, Wael Koudaih participe à des résidences d’écriture et de composition en Europe, aux États-Unis et au Moyen-Orient s’enrichissant de belles rencontres avec des artistes tels que Rodolphe Burger, RZA (Wu Tang Clan) ou encore Miles Copeland.
En 2012, Wael met en scène Good Bye Schlondorff – Correspondances sonores d’une guerre falsifiée. Cette performance audiovisuelle a été diffusée dans de nombreux lieux en Europe comme le Centre Pompidou, le Festival Banlieues Bleues ou encore le HKW (Haus der Kulturen der Welt – Berlin).
En 2013, Wael compose, écrit et interprète plusieurs titres pour l’album Mixatac Beyrouth produit par le festival Marsatac.
A l’issue d’une collaboration fructueuse avec la chorégraphe Nancy Naous, entre 2014 et 2015, ils créent ensemble Le troisième Cercle, un spectacle questionnant la place de la danse contemporaine et des musiques actuelles dans l’Islam, qui tient de l’installation et de la performance.
Depuis 2014 Wael collabore également avec la vidéaste libanaise Randa Mirza afin de revisiter les chansons populaires et le cinéma du monde arabe sous forme de concert visuel. Love and Revenge, co-produit par Banlieues Bleues et Paris Quartier d’été propose la problématique suivante : à quoi ressemblerait la variété arabe si des trentenaires vivant entre l’Orient et l’Occident avaient décidé d’insuffler de nouvelles influences à cette culture?
Randa Mirza alias La Mirza
Détentrice d’une Licence en Arts Plastiques de l’Université de Paris VIII et d’un Master en Publicité de l’Académie Libanaise des Beaux-arts (ALBA), Randa Mirza, artiste visuelle travaille depuis 2004 dans le domaine de la photographie et de l’image en mouvement dans le cadre de performances vidéo en temps réel.
Son œuvre artistique a reçu plusieurs distinctions dont la Médaille d’or aux Jeux de la Francophonie 2005 et le prix NO LIMIT aux rencontres photographiques d’Arles en 2006.
Récemment, elle a été lauréate du prix maison blanche à Marseille. Elle a aussi obtenu une bourse pour une résidence d’artiste au Nordic Institute for Contemporary Art (NIFCA) à Helsinki, à la Fondazione Bevilacqua la mesa à Venise, ainsi que des aides à la production de l’Arab Fund for Art and Culture (AFAC) et du Mawred Al-Thakafi.
Mirza a exposé son travail en solo au Musée Finlandais de la Photographie, à la galerie Sfeir-Semler (Hambourg) et à vol de nuits (Marseille). Elle a participé à de nombreuses expositions collectives dont Armory show (USA), ,Miami Basel (USA), La fondation Merz (Turin), Fotomuseum Winterthur (Suisse), Witte de With (Rotterdam), Raster Gallery (Varsovie), ZKM museum (Allemagne), Le festival international de photographies d’Alep… Son travail examine sa réalité personnelle, sociale, géographique, historique et politique.