dans
la programmation
Avec Vlad Troitskyi, les Dakh Daughters ont mis en scène un cabaret apocalyptique. Elles expriment avec puissance et humanité le besoin de liberté des citoyen(ne)s d’un monde en mutations où le devoir de révolte fédère actes et pensée et s’oppose à l’amertume de la résignation ! Découvrez ce que la presse en dit.
« Si le son général frappe fort, avec des voix hautes très marquées par les mélodies traditionnelles des Carpates, le registre swingue entre rock, rap, slam, parle chante « On aime beaucoup mélanger les styles,précise Vlad Troitskyi. Il y a des tendances d’aujourd’hui mais d’abord l’énergie de la terre, des paysans de notre pays. Ce cabaret est aussi inspiré de l’esthétique des années 1930 : il y eut a Kiev une école très forte de ce genre théâtral ». Ce concert donc une une irrésistible envie de chanter à tue-tête avec le band et de danser à fond. »
Rosita Boisseau / Le Monde, 17/07/2015 > lire l’article
« Les Dakh Daughters déploient une énergie ardente et féroce, délivrant leurs effets avec un bonheur évident. Ce qui émane avant tout de ce cabaret noir, c’est une rage de l’expression affranchie de toute censure et de tous tabous. Une rage qui est aussi une joie ».
Hugues Le Tanneur /Libération, 21/07/2015 > lire l’article
« Mais voilà le spectacle qui nous a enchanté, dont on est sorti avec l’envie de gigoter et de chanter, qui, si les petits cochons du business théâtral ne le mangent pas, devrait tourner partout en France, et dont le maître mot est : puissance ! Elles sont six sur scènes, six jeunes Ukrainiennes qui nous livrent ici un concert endiablé, admirablement mis en scène par Vlad Troitsky […]. Multi-instrumentistes virtuose, que cette énergie là nous vienne d’un pays en guerre, que ce spectacle, qu’elles qualifient de « freak cabaret », célèbre la vie et la résistance, voilà une bonne nouvelle. »
Jean-Luc Porquet / Le Canard enchaîné, 22/07/2015
« Sur scène, elles se permettent tout. Elles rappent en français, chantent en ukrainien, mettent en musique Heiner Müller, Shakespeare ou encore Bukowski. Elles jouent de la guitare, de l’accordéon, de la grosse caisse, de la flûte traversière, du piano, du violon, et même de la contrebasse… Rien ne ressemble au Dakh Daughters. Le visage blanc et la bouche carmin, les sept comédiennes multi-instrumentistes sont uniques en leur genre, et leur spectacle tout aussi original et déjanté. »
Elsa Pereira / TimeOut, 20/01/2016 > lire l’article
« Elles sont sept et nous arrivent d’Ukraine avec l’un des spectacles les plus déjantés qu’il nous ait été donné de voir. Avec leur look de vestales punk, ces multi-instrumentistes savent à peu près tout faire : de leurs très belles voix, elles passent du chant traditionnel au hip-hop, d’un rythme rumba à un rock endiablé avec une facilité déconcertante. Les titres, soutenus par un visuel tour à tour décoratif ou explicatif, s’enchaînent comme autant de contes philosophiques ou politiques qui nous font passer par toutes les émotions, de l’introspection à la révolte. Si fin, intelligent et revigorant qu’on en goberait les mouches. Inratable. »
Marie-Catherine Mardi / Télérama > lire l’article
« Avec une grosse dose d’humour noir et de burlesque, Dakh Daughters conte des histoires crues, désenchantées. Un quotidien où la poésie ne semble pas pouvoir s’épanouir.Derrière les musiciennes, des images en noir et blanc défilent. Des paysages, des visages, des usines. On navigue entre un Ken Loach et « Les Temps modernes » de Chaplin. Et pourtant, sans trop comprendre quand et comment, la folie et l’espoir prennent le dessus. L’espoir par la folie. La musique devient alors hautement explosive et enjouée. »
L’Obs, 08/12/2014 > lire l’article
Crédits photo : Olga ZAKREVSKA, Maxim DONDYUK, Igor GAIDAI