Clément Poirée et Emmanuelle Bayamacl-Tam s’emparent du Triomphe de l’amour et séduisent les médias grâce à leur modernité.
« Ludique et drôle, admirablement incarnée par une jeune troupe faisant corps avec la langue gouleyante de Bayamack-Tam — Louise Grinberg, Elsa Guedj et Sandy Boizard en tête —, cette fiesta parfois délirante aborde sensuellement les questions de genre, d’identité comme le pourquoi des passions. La chance est qu’ils soient incarnés dans la jouis[1]sance du verbe et l’allégresse du jeu. », Emmanuele Bayamack-Tam, Telerama
« Intelligent, furieusement drôle, flirtant constamment avec l’excès y compris dans sa longueur, près de deux heures trente qui auraient pu être plus raisonnablement contenues, À l’Abordage ! emporte le public dans une joyeuse célébration, de l’amour, bien sûr, et de toute évidence, du théâtre lui-même. », Marie-Valentine Chaudon, La Croix
« La pièce célèbre joyeusement l’ouverture à l’imprévu, la liberté de pensée et d’action, la folle inventivité du théâtre, à l’encontre des tendances chagrines ou obsessionnelles comme en produit l’époque. » Agnès Santi / La Terrasse
« En vérité, A l’abordage ouvre aussi d’autres portes, comme celles du « mariage pour tous », du trouble du genre, des sexualités, du féminisme, de la liberté d’être. Sans en faire de thèse, mais simplement des éléments du quotidien, avec légèreté et humour, finesse et rage. », Gérald Rossi, L’Humanité
« Le jeu, vif et naturel, se teinte de décalages burlesques quand les situations deviennent abracadabrantesques. Et la troupe se donne à plein, portée par de jeunes comédien(ne)s surdou(é)es – Louise Grinberg (Sasha) et Elsa Guedj (Carlie), incandescentes guerrières de l’amour, et François Chary, virevoltant Arlequin, mi-bad boy, mi-drag-queen, en tête… » Philippe Chevilley / Les Echos
« La mise en scène de Clément Poirée est efficace et dynamique, les tableaux s’enchainent avec entrain et gaieté. » Claudine Arrazat / Critique Théâtre Clau
« En réécrivant Le Triomphe de l’amour, à la demande de Clément Poirée, Emmanuelle Bayamack-Tam reprend le canevas narratif de Marivaux, et l’actualise avec une modernité subtile et incisive. Elle nous régale en se servant du thème du travestissement pour torpiller allègrement les discours conservateurs de tous nos tristes grincheux. L’amour se moque bien du genre, cet abordage victorieux célèbre une ouverture d’esprit où le sexe devient secondaire. La vision de la/des féminité.s que Bayamack-Tam nous présente devrait figurer aux Instructions Officielles de notre Education Nationale. » Richard Magaldi-Trichet / Le Petit Rhapsode
« Le regard de Clément Poirée nous offre cette lueur salvatrice et nous ouvre les portes d’un monde plus ouvert, moins frileux. Une adaptation pleine d’espoir et tellement moderne dans son intention. » Arts Mouvants