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la programmation
Petite plongée dans l’univers de la chanteuse Ella Fitzgerald : France Musique a sélectionné huit chansons pour vous faire découvrir ou redécouvrir l’immense talent de la First Lady of Swing.
Drop Me Off In Harlem
Déposez-moi à Harlem, parce que Harlem est le quartier de New-York où la chanteuse a puisé ses premières inspirations et démarré sa carrière.
Harlem, c’est aussi le symbole de la diversité américaine, de l’effervescence culturelle du XXe siècle et du mouvement des droits civiques, autant de valeurs et de combats qui ont marqué la carrière de la chanteuse.
A-tisket, A-tasket
Enregistré et sorti en 1938, A-tisket, A-tasket est le premier succès commercial de la chanteuse. Elle a alors 21 ans, et se produit sur scène avec l’orchestre du batteur Chick Webb.
Cette chanson est la reprise d’un thème musical populaire, une berceuse que tous les enfants américains connaissent bien et que Ella Fitzgerald chantonne en voiture, pendant sa première tournée. Un des musiciens de l’orchestre lui suggère alors de réarranger ce thème pour la scène.
Blue Skies
Ella Fitzgerald a marqué l’histoire du jazz avec son talent d’improvisatrice. Elle joue avec sa voix comme le musicien joue avec son instrument, s’élançant avec agilité dans de longues séquences vocales sans paroles, du scat, où seules les syllabes font le rythme et la mélodie.
It Don’t Mean a Thing (If It Ain’t Got That Swing)
Ce n’est pas pour rien qu’elle a été rebaptisée First Lady of Swing par la presse : Ella Fitzgerald n’a pas seulement le rythme dans la peau, elle possède aussi ce balancement, ce swing, qui donne tant envie de se déhancher.
« Comment la mélodie peut-elle être bien ? Comment la musique peut-elle être bonne ? S’il n’y a pas de swing… » écrit dans cette chanson le pianiste et jazzman Duke Ellington, compositeur favori d’Ella Fitzgerald.
Let’s Do It (Let’s Fall In Love)
Quelques années après la mort de son premier mentor, Chick Webb, la jeune chanteuse rencontre Norman Granz, l’impresario qui donnera à sa carrière son ampleur internationale. Il parle, elle chante, c’est ainsi que fonctionne leur prolifique duo.
Pour le premier disque qu’il enregistre avec son nouveau label, Verve Records, Granz demande à Fitzgerald de reprendre les plus grands succès du compositeur américain Cole Porter. Le disque, dans lequel figure la chanson Let’s Do It a rejoint en 2003 la liste du Registre national américain, collection sonore choisie et préservée par le Congrès des Etats-Unis.
Cheek to cheek
La carrière d’Ella Fitzgerald est marquée par de nombreuses et prestigieuses collaborations : Louis Armstrong, Franck Sinatra, Count Basie, Duke Ellington… tous ces musiciens ont partagé avec elle la scène ou les studios d’enregistrement.
L’entourage de la chanteuse a rapporté que la chanteuse et Louis Armstrong partageaient tant de fous rires, qu’ils devaient régulièrement interrompre leurs séances d’enregistrements.
Summertime
Une des plus célèbres collaborations entre Ella Fitzgerald et Louis Armstrong est certainement leur version jazz de l’opéra de George Gershwin, Porgy and Bess.
Gershwin, compositeur du début du XXe siècle, est un personnage emblématique de la ville de New York. Il a su mêler les sonorités du jazz et des musiques populaires à celles du répertoire classique, et la voix d’Ella Fitzgerald, ample et souple, a parfaitement su s’approprier ses compositions.
Can’t buy me love
Can’t buy me love est une chanson écrite par les Beatles, le groupe de rock british qui a déplacé tant de foules et déchaîné tant de passions dans les années 1960 et 1970.
A retrouver en intégralité sur France Musique.