Tous les ans, le troisième jeudi du mois de novembre, on fête l’arrivée du Beaujolais nouveau. Solidement ancrée dans le Rhône et la Saône et Loire, la tradition s’est étendue en France et dans le monde, jusqu’au Japon.
« Le Beaujolais nouveau est arrivé », peut-on lire ces temps-ci sur les ardoises des bars et restaurants. Au delà d’une simple tradition folklorique, l’histoire du Beaujolais nouveau est surtout liée à l’évolution des règlements. En 1951, l’Union viticole du Beaujolais demande ainsi la possibilité de vendre ses vins « en primeur », avant la date du 15 décembre. Le phénomène du Beaujolais est alors né, et devient même l’événement lié au vin le plus populaire.
Produit dans une zone géographique située au Nord de Lyon et au Sud de Macon, le Beaujolais nouveau est produit à partir de Gamay Noir à jus blanc. Ce n’est pas une appellation ; il est produit au sein des appellations d’origine contrôlée Beaujolais et Beaujolais-villages. Il doit généralement être dégusté dans les 3 à 6 mois suivant la production. Grâce à une solide stratégie marketing, il est particulièrement bien exporté vers le Japon, les États-Unis et l’Allemagne.
Dès aujourd’hui, la Cuisine de l’Avant Seine propose un Beaujolais nouveau du Domaines des Marrans, à la robe rouge rubis et dont les odeurs évoquent les petits fruits rouges des bois.