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Auteur de treize livres et d’une trentaine d’articles sur le sujet, dispensant conférences et visites guidées, Jacques Sirgent possède un talent de conteur incontestable.
L’historien « vampirologue », Jacques Sirgent a mordu aux histoires de suceurs de sang après avoir vu, à 7 ans, le film muet de Murnau Nosferatu. Il vit alors au Canada, où sa famille a émigré, et fréquente une « école catholique rigoriste irlandaise » où l’on tente de lui enseigner châtiments corporels à l’appui, que « les femmes sont le diable ». Le garçonnet s’évade dans la lecture de tout ce qui a trait au vampirisme au sens large. Une passion dévorante et envahissante qui lui fait lâcher son poste d’enseignant d’anglais à 50 ans, pour ouvrir son mini-musée et se consacrer à la recherche et à l’écriture. lire l’article du Monde
« Le vampire est le seul monstre qui entre en frappant à la porte. Vous êtes libre de lui ouvrir ou non. » Jacques Sirgent
L’homme fascine, en particulier les enfants auquel il livre ses secrets, tout en apaisant leurs peurs. Son livre d’or dans son cabinet de curiosités en témoigne : « Merci beaucoup, maintenant je sais que les fantômes sont gentils ».
Ce qui intéresse Jacques Sirgent, c’est donc le monstre, la légende, la métaphore. Pour lui, le vampire est sans doute l’une des légendes les plus anciennes, qu’il date à 450 000 ans avant Jésus-Christ d’après la lecture de Mircea Eliade, qui raconte qu’en Chine, on aurait découvert des squelettes d’hommes de Néanderthal recouverts de peinture rouge.
les vampires : entre mythes, croyances et réalité
Vidéo réalisée par Le Bal des Vampires Mogador
Crédit photo Bertrand Guay