Étienne Bardelli réinvente les espaces d’accueil du théâtre

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En 2012, Grégoire Lefebvre invite le designer Etienne Berdelli à porter un regard nouveau sur l’Agora.

Murs couverts de pans de couleurs vivifiantes, espaces délimités au sol par des parquets de bois tout en courbe, éclairages suspendus, mobilier en bois et métal… l’Avant Seine devient un lieu unique et vivant, qui s’épanouit encore plus à la tombée de la nuit.

Bercé par l’univers du skateboard, la vague hip hop des années 90 et biberonné au graffiti, il s’est fait les dents en pratiquant la rue pour devenir Akroe. Artiste émérite aux graphismes minimaux où la forme prend tout son sens au travers d’une approche bien plus sensible que raisonnée, il s’accapare l’espace dont il se joue d’un maniement habile et décomplexé, passant aisément de la galerie à l’épave d’un train.

« Travailler avec l’espace c’est avant tout une manière de se confronter à la réalité ou de bouleverser le réel, le faire basculer. (…) J’utilise le graphisme auquel j’ai été formé. Il a beaucoup été utilisé dans l’industrie et l’architecture, comme dans la signalétique et le design produit. C’est une influence considérable. Utiliser une forme simple et la dupliquer dans un motif est un système emprunté au pragmatisme industriel. Minimal ou non, le graphisme est aussi un langage qui peut s’adapter à de nombreux domaines. C’est un médium très intrusif. »

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