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Né en 1960, Eric-Emmanuel Schmitt est normalien, agrégé de philosophie. Découvrez cinq choses concernant cet auteur qui est devenu l’un des plus lus et plus représentés dans le monde.
1 – Il a été multi-récompensé
Il débute sa carrière comme professeur de philosophie avant de se réorienter vers l’écriture. Il a reçu de nombreuses récompenses dont : les Trois Molière en 1993 pour Le visiteur, le Deutscher Bücherpreis (grand prix du public) en 2004 pour Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran mais également le prix Goncourt en 2010 avec sa nouvelle : Concerto à la mémoire d’un ange.
2- Il écrit en un jet pour tenir en haleine
Eric-Emmanuel Schmitt déclare lui même: « j’écris d’un jet et après je retravaille énormément. Pour qu’il y ait une urgence. Pour que le lecteur ait envie de continuer, de la même façon que moi je suis dans la découverte de ce qui se passe. Pour qu’il y ait du mouvement et ça, on ne l’a qu’une fois ».
3 – Il voulait être musicien
Eric-Emmanuel Schmitt était passionné de musique et voulait être compositeur, cela se reflète dans sa manière d’écrire. Il écoute ses livres avec une oreille de musicien et pas un sens d’écriture (il emploi souvent des mots à deux syllabes parce que si il y en a davantage c’est trop lourd ; tout est mesuré). D’ailleurs, il appelle son bureau un « écoutoir » : son bureau est lumineux, blanc, vide comme un auditorium silencieux, en hauteur avec une vue sur le ciel blanc de la Belgique. Le bonheur c’est quand ça sonne bien.
4- Il est monté sur scène par concours de circonstances !
C’est par un concours fortuit de circonstances qu’il monte sur scène. Francis Lalanne interprétait magnifiquement Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran sur la scène du théâtre Rive Gauche à Paris, ne pouvant assister à toutes les représentations : ses amis poussèrent Eric-Emmanuel Schmitt à monter sur scène pour le remplacer. Le baptême terrorisa l’auteur mais obtint des standings ovations du public. Depuis il a interprété son œuvre en France, en Suisse, Belgique, Canada et entame désormais des représentations en langue française dans divers pays d’Europe.
5 – Il s’est inspiré de son propre grand-père pour peindre Monsieur Ibrahim.
Loanna Pazzaglia livre son analyse du roman d’Eric-Emmanuel Schmitt et montre que l’auteur se serait certainement inspiré de son grand-père pour le personnage de Monsieur Ibrahim. Son grand-père était un artisan bijoutier, et l’auteur se souvient de l’avoir souvent observé dans son atelier, alors qu’il travaillait assis sur un tabouret, immobile pendant des heures. Dans Monsieur Ibrahim et les fleurs du coran, le personnage d’Ibrahim devient le père adoptif de Momo mais leur relation peut aussi être comparée à celle d’un grand père avec son fils.
Crédit Albin Michel
Photo Catherine Cabrol